La haine des femmes

En temps de pandémie, une épidémie d’agressions sexuelles et d’actes violents d’hommes sur leurs compagnes ou ex-compagnes déferle sur les sociétés. Pourquoi ? Quelles sont les racines de cette violence masculine ? Les fémi­nicides d’aujourd’hui ne renvoient-ils pas aux gynocides d’hier, comme celui des femmes qualifiées de sorcières et ses millions de victimes ?

Comment apprend-on à haïr les femmes ? Andrea Dworkin explore les rôles sexués des personnages des contes de fées – la méchante sorcière (active), la belle princesse (passive), le jeune prince (nécessairement héroïque) – lesquels nourrissent l’esprit des enfants comme des absolus culturels stéréotypés. Elle poursuit son enquête par l’examen de la pornographie « littéraire », son sadisme culturel qui s’exerce au détriment des femmes, lesquelles sont heureuses de subir les pires avanies aux mains de leur maître (leur homme !). Elle analyse la haine des femmes à l’époque de la chasse aux sorcières et déconstruit les normes de beauté qui pèsent lourdement sur les femmes, jusqu’à les mutiler comme ce fut le cas avec les pieds bandés « érotisés » des Chinoises.

Parce que l’autrice veut détruire le sexisme et ses définitions antagonistes des rôles du masculin et du féminin, de l’homme et de la femme, parce qu’elle veux annihiler le pouvoir patriarcal à sa source et la structure de la culture telle que nous la connaissons, elle s’intéresse à l’androgynie comme moyen d’atteindre une réelle libération sexuelle et de mettre fin à la distinction des sexes, source de l’oppression des femmes.

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Martin Dufresne.

Parution : septembre 2021

Prix : 22,95 $

Pages : 216

Format : 5 x 8 pouces

ISBN : 978-2-924924-32-7

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